26 mai 2019 7 26 /05 /mai /2019 10:56

 

Honte à toi, occident cinique,
Dont les déchets de la pire sorte
Et les matières les plus toxiques,
Sont souvent déversés à nos portes!

Après avoir pollué l'air ambiant,
Tu empoisonnes à présent nos sols,
En envoyant des tonnes de poisons
Vers nos côtes et terres agricoles.

Tu transformes nos pays en décharges, 
Après avoir pillé nos richesses;
Avide, tu ratisses très large,
Et profites de notre faiblesse.

Tu cherches, par les moyens les plus bas,
À perpétuer chez nous le chaos,
En vue de nous détourner des combats
Susceptibles de nous tirer vers le haut.

Tu prospères en vouant à l'enfer 
Les malheureux que tu prends pour cible,
Pour exploiter leurs biens et leurs terres,
Impunément, le plus longtemps possible. 

À l'instar de tous les grands prédateurs, 
Ton parcours est jonché de charognes;
Tu ne peux vivre chez toi en seigneur 
Que grâce à ces viles besognes.

Tu enfreins les règles de la morale
Et avec ça tu donnes des leçons;
Puisses-tu un jour payer pour ton mal
Et ce que tu soutires comme rançons!

Partager cet article
Repost0
15 avril 2019 1 15 /04 /avril /2019 09:21

 

Je pleure l’absence de morale,
Chez les puissances qui démantèlent
Des pays qui ne leur font aucun mal,
Les livrant ainsi à un sort très cruel.

Ils placent, puis protègent nos tyrans,
Qui sont les cerbères de leurs intérêts,
Puis pompent sans vergogne tous nos fonds
Nous rendant tributaires de leurs prêts.

Partout, là où se posent les regards,
La terre ploie sous le poids des drames
Que vivent des familles sans espoir,
Dont les maisons sont livrées aux flammes.

Tous les pays qui ont eu le malheur
De receler d’immenses richesses,
Se réveillent toujours dans la douleur 
De voir les puissants les mettre en pièces.

Eux et leurs laquais, d’un commun accord,
Vivent aux dépens de l’Afrique meurtrie,
Un continent dit cliniquement mort,
Dont les peuples paient un injuste prix.

Comme les aînés, chez nous et ailleurs,
Sont cupides, cons et sourds aux appels
Des relèves qui en ont gros sur le cœur,
Ils connaîtront de l’Histoire les poubelles.

En attendant, crions fort nos colères
Et dénonçons-les inlassablement,
Afin que l’on sache que ces pères,
Sont l’indigne cause de nos tourments.

Ils voient que nos peuples en ont marre ;
Mais s’entêtent ; puissent-ils pourrir sur terre !
Ils nous paieront tout ce mal tôt ou tard,
Avant d’aller tous brûler en enfer.

Ils nous gardent en apnée dès l’enfance,
Et se rendent ainsi responsables,
De nos misères et nos souffrances
Et d’un air devenu irrespirable.

Loin de moi l’appel à la violence,
Mais ces tarés, séniles et méprisants,
Qui s’accrochent, insultant l’intelligence,
Méritent, au minimum, la prison !

Partager cet article
Repost0
1 avril 2019 1 01 /04 /avril /2019 11:01

 

La responsabilité est pesante,

Pour ceux qui ont vocation à servir,

Pour les prédateurs, c’est une rente

Et un moyen efficace pour sévir.

 

Les politiciens courtisent les masses,

Ils font tout pour qu’on puisse les croire,

Mais sont capables des pires crasses,

Une fois investis de tous les pouvoirs.

 

Leurs baratins sont toujours racoleurs

Et leurs émotions bien souvent feintes ;

Ils sont fourbes, pervers et vils menteurs

Et ne s’en vont que sous la contrainte.

 

Gardez toujours un fil à la patte

Du politique qui vous gouverne,

Car, qu’il soit de gauche ou de droite,

Il prend goût au pouvoir et vous berne.

 

Ils s’habituent tous aux privilèges

Et finissent par prendre pour acquis

L’argent public et les grands cortèges,

Oubliant les devoirs qui leur sont requis.

 

Gardez un œil sur les faits et gestes

Des ambitieux de cette triste classe ;

Dès que leur nuisance est manifeste,

Jetez-les au trou et tirez la chasse !

Partager cet article
Repost0
28 mars 2019 4 28 /03 /mars /2019 10:37

 

Nos vendredis sont à la balade

Gaie et sereine, mais qui dénonce

Les planqués du temps où les camarades

Nous libéraient du joug de la France.

 

Placées sous le signe du sourire,

Nos marches libéreront la Patrie

De ceux qui mettent au clou l’avenir

De notre magnifique Algérie.

 

Les planqués, les lâches et les traitres,

Se sont tous invités à la curée ;

Toute honte bue, ils sont devenus maîtres

Du pays, et du peuple l’ennemi juré.

 

Nous avons fait preuve de patience,

Pendant que nos richesses étaient vos cibles,

Corrompus ! Mais votre malveillance

Va désormais connaitre nos colères.

 

Sans vergogne, vous retournez vos vestes,

L’opportuniste est une girouette ;

Il suit le vent sans demander son reste,

Mangeant à tous les râteliers et fêtes.

 

A présent vous bénissez nos marches

Et vous déclarez prêts à les suivre ?

C’est le déluge, vous cherchez une arche,

Mais c’est au flot de foules qu’on vous livre !

 

Nos marches, tout comme nos batailles,

Vous les suivez par les trous de serrures,

Une fois qu’on a fait tout le travail,

Vous sortez, pour cueillir tous les fruits mûrs.

 

Cette fois, vos carottes sont cuites,

Notre peuple a déjà payé trop cher

Sa confiance, en Octobre quatre-vingt-huit,

Alors, du balai ! Vous nous pompez l’air !

Partager cet article
Repost0
22 mars 2019 5 22 /03 /mars /2019 16:12

 

Nous faisons preuve d’infinie patience,
N’abusez pas trop de nos sourires ;
Chaque cause expose à la souffrance,
Pour la nôtre, nous sommes prêts à mourir !

Nous crions, après un long silence,
Avec une discipline sans pareille ;
Après des décennies d’endurance,
Ne faites pas la sourde oreille !

D’autres potentats se mordent les doigts,
D’avoir fait, chez eux, la même erreur,
Ne laissant à leurs peuples d’autre choix,
Que de laisser s’exprimer leurs fureurs.

Un demi-siècle de décantation,
A fait remonter à la surface
Du Pouvoir, dans notre pauvre Nation,
Tous les déchets et toutes les crasses.

Des aînés, connus pour leurs profils bas,
Ont profité du vide, après l’enfer,
Pour lancer le plus lâche des combats :
Celui de piller leur propre mère !

Des ignorants et des fils à maman
Ont mis nos caisses en coupe réglée,
Amassant des fortunes indécemment,
Eux qu’on connut fauchés comme des blés.

Non content de nous avoir crus acquis
A leurs évidentes suffisances,
Ils s’érigent en héros des maquis,
Insultant ainsi notre intelligence !

Minables vous êtes et le resterez,
Aux yeux de notre commune mémoire ;
Ce n’est pas à force de logorrhées
Que les lâches rentreront dans l’Histoire !

Notre rue, réveillée par vos excès,
Pacifique, mais en ébullition,
Vous classe erreur d’un triste passé,
Et vous signifie la répudiation.

Partez, pendant qu’il en est encore temps,
Notre patience n’a que trop duré ;
Évitons un autre sinistre printemps,
Le peuple ne peut plus vous tolérer ! 

Partager cet article
Repost0
8 mars 2019 5 08 /03 /mars /2019 14:57

 

Lorsqu’un pays dort, tranquille, sur ses lauriers,

Et que ses hommes forts, en repos du guerrier,

Observent indifférents les mauviettes de tout bord

Et les notoires poltrons piller ses coffres-forts,

Charognards et lâches deviennent prédateurs,

Frétillent des moustaches et jouent les jolis cœurs.

Qu’ont-ils donc en tête, ces voleurs grégaires ?

Il faut être bien bête, pour croire qu’on va se taire.

Nous avons de tout temps fait mordre la poussière

A tous les chiens errants autour de nos chaumières ;

Ce ne sont pas ces gueux intronisés leaders,

Qui vont faire long feu face à notre colère !

Au nom de la patrie, saisissez cette chance ;

Vous êtes une fratrie, indigne de confiance.

Vous êtes les vampires qui nous pompent le sang

Font honte à nos martyrs et à l’entière Nation.

Réveillez-vous, larrons, il va être trop tard ;

Vos semblables grossiront la poubelle de l’Histoire !

Partager cet article
Repost0
7 mars 2019 4 07 /03 /mars /2019 13:08

 

Les choses bougent dans ce grand bowling

Qu’est le proche Orient de tous les enjeux ;

Les grandes puissances et leurs lobbyings

Y ont mis puis entretiennent le feu.

 

La dernière quille restée debout,

Est à présent en ligne de mire ;

Notre ravissante Algérie bout,

Faisant saliver plus d’un satyre.

 

Amis, gare à l’amour fer de lance

Qui étreint l’autre pour mieux l’étouffer ;

Il prépare souvent l’ingérence,

Puis lance ses vampires assoiffés.

 

Il faut rester sourd aux chants des sirènes

Et aux trompeurs slogans chevaux de Troie ;

Ils sont l’habit d’amour sur fond de haine

De ceux qui firent nos présidents et rois.

 

Un peuple digne a choisi la rue,

Pour dire calmement son ras-le-bord,

Et c’est ce qu’attendent tous les intrus,

Pour donner du travail aux croque morts.

 

Le pouvoir fait la sourde oreille,

Mais nous lui ferons entendre raison ;

Que les faux culs gardent leurs conseils

Et ce qu’ils préparent comme oraisons !

 

Il en a vu bien d’autres, l’Algérien ;

Aux opportunistes et autres «… istes »,

Je dis : éloignez vos truffes de chiens,

Ce pays est pour vous une fausse piste !

Partager cet article
Repost0
1 mars 2019 5 01 /03 /mars /2019 11:11

 

Mon ami de l’autre bout du monde,

Tu te démènes sans arrêt, tu cours,

Mais aussi vrai que la terre est ronde,

A terme, tu en as vite fait le tour.

 

 

Je t’ai vu battre toutes les pistes,

Dans ta quête effrénée du bonheur ;

Tu as tiré la langue, l’artiste,

Ta vie durant, à te crever le cœur.

 

Tu as courtisé en vain la fortune

Et cherché à mettre l’amour en cage,

Je t’ai vu t’échiner pour des prunes,

Toi qui rêvais de régner sans partage.

 

Tu te retrouves seul dans ta chambre,

Ta soif de découverte étanchée,

Ployant sous les ans venus en nombre

Narguer le pauvre rêveur retranché.

 

Lové au creux du spleen, tu déprimes,

Puis te dis que la vie est injuste ;

Arrête donc de jouer les victimes,

Relève la tête, bombe le buste.

 

Mets-toi au centre de toute chose,

Si tu tiens à faire la relance ;

Ce n’est qu’en exultant à juste dose,

Qu’on retrouve repères et références.

 

L’humeur est au blues pour tous, ces temps-ci ;

Oui, ça n’affecte pas que l’âge mûr.

Les jeunes sont angoissés eux aussi,

Être heureux, pour eux ? Rien n’est moins sûr !

 

Ne reste pas bloqué sur un âge

Où les courants pour toi furent porteurs ;

Tu as le temps d’écrire d’autres pages,

A force d’optimisme et de douceur.

Partager cet article
Repost0
25 février 2019 1 25 /02 /février /2019 00:14

 

Je suis vieille mais j’ai toute ma tête,

Ne me traitez pas comme un légume ;

J’ai cent ans mais je ne suis pas prête

A enfiler mon dernier costume.

 

J’aimerais bien pouvoir revisiter

Les vieux souvenirs qui m’ont fait pleurer,

Avoir le courage, sans hésiter,

De rouvrir les portes que j’ai claquées.

 

J’aimerais bien faire toutes ces choses

Qu’on laisse en suspend, faute de temps,

Et dont on rêve, paupières closes,

Dès que le poids de l’âge nous surprend.

 

J’aimerais bien, Ô combien j’aimerais

Aimer à tous les temps, juste aimer

Tout ce que mon orgueil a ignoré

Et que j’ai dû perdre à tout jamais.

 

Hélas, dans ma tardive sagesse,

J’en suis arrivée à la conclusion

Que ce que néglige la jeunesse,

L’âge le ravive dans la confusion.

 

Et je me retrouve, regard d’enfant,

A lorgner du côté des interdits,

Guidé par un cœur tendre qui confond

Le passif des ans avec leur crédit.

 

J’aimerais, maintenant qu’aimer est vain,

Dire tout l’amour jamais consommé,

Étreindre mon ennemi des deux mains,

Regrettant de ne pas l’avoir aimé.

 

J’aimerais dire à ceux qui arrivent

Le regret du centenaire en partance,

D’avoir vieilli dans l’expectative

De vivre les rêves de son enfance.

 

Ceux qui placent en demain leurs espoirs,

Déchanteront lorsque l’heure sonne ;

On n’apprend qu’une fois qu’il est trop tard

Que demain n’appartient à personne.

Partager cet article
Repost0
1 février 2019 5 01 /02 /février /2019 12:14

 

Le puissant se comporte en voyou ;

Il exploite le faible sans vergogne.

Il a, en guise de cœur, un caillou

Et n’est bien souvent qu’une charogne !

 

Quelle morale y-a-t-il à piller

Des pays pauvres, des siècles durant,

Ensuite, la main sur le cœur, tout nier

Alors que le pillage est flagrant ?!

 

Il faut n’avoir pour autrui nul respect,

Pour continuer à le dépouiller

Et, face au monde, avoir le toupet,

S’il proteste, d’aller le zigouiller.

 

Nos déchets remontent à la surface

De nos sociétés, sous forme d’élus

Sans conscience, capables de crasses,

Et des vilenies les plus absolues.

 

S’ils ne sont pas parrainés par les banques,

Ils le sont par l’Ordre pharmaceutique,

Ou par celui des bombes et des tanks,

Et sont tous d’irresponsables cyniques.

 

Ils pactiseraient avec le diable,

S’il le faut, pour accéder au pouvoir ;

Fourbes, menteurs et impitoyables,

Ils promettent tout puis vous laissent choir.

 

L’Ordre qui les guide est des plus moches ;

Il descend en flammes ses opposants.

Ceux qui durent sont tous dans sa poche,

Les autres ne durent qu’une saison.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Eachman:
  • : RIEN DE CE QUE JE POSTE SUR CE BLOG N'EST PERSONNEL OU AUTOBIOGRAPHIQUE. CES POÈMES NE SONT QUE LE FRUIT DE L'OBSERVATION ET DE L'EMPATHIE...
  • Contact

Recherche

Liens