20 janvier 2021 3 20 /01 /janvier /2021 15:54

 

Confinement ou simple conspiration,

Peu importe la cause de nos soucis ;

Le fait est que l’ensemble des nations,

Sans défense, reste à « leur » merci !

 

Repliés sur nos rêves, on attend,

Une éclaircie dans cette grisaille ;

Le désarroi est d’autant plus profond

Qu’il déchire peu à peu nos entrailles.

 

Parfois il suffit d’un bref message,

Par ces temps gris, où d’un simple bonjour,

Pour nous faire reprendre courage

Et croire que le soleil est de retour.

 

Pour qui se lève de bonne heure,

Les bonjours n’ont pas valeur égale.

Certains, très rares, réchauffent le cœur,

Et évoquent l’aurore boréale.

 

Très prisés, quand ils tardent à venir,

L’humeur solaire passe à l’ombre,

La chance s’arrête de sourire,

Alors un rien et le bonheur sombre.

 

Gardez le contact avec vos proches,

La pandémie n’est pas une excuse ;

Un bonjour n’allègera pas vos poches,

Les sentiments non exprimés s’usent.

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20 janvier 2021 3 20 /01 /janvier /2021 15:23

Heureux qui sait toujours rendre grâce,

Même pour des bienfaits parcimonieux,

Qui se contente d’une modeste place,

Et a le visage toujours joyeux !

 

Qui rend grâce et se contente de peu,

Est bien mieux loti, quoi qu’on en pense ;

Les plus aisés n’en sont pas plus heureux,

Le bonheur se perd dans l’abondance.

 

On peut être beau et millionnaire

Et, la nuit venue, perdre le sommeil ;

Pour être heureux, il faut faire taire

La voix de l’envie et celle de l’orgueil.

 

Certains mortels, gâtés au jour le jour,

Au lieu de vivre le moment présent,

Gardent un œil envieux sur le parcours

Des pauvres voisins, sans nulle raison.

 

D’autres pensent mériter beaucoup mieux

Que ce qu’ils ont déjà la chance d’avoir ;

Ils râlent, lèvent le regard aux cieux,

Prient et se plaignent du matin au soir.

 

Ceux-là s’estiment plus proche du ciel,

Mais comme ils sont rarement satisfaits,

Ils harcèlent Dieu et prient de plus belle,

Au lieu de rendre grâce pour les bienfaits.

 

Comme Dieu a horreur de l’ingratitude,

Des yeux larmoyants et des gens envieux,

La voie du bonheur, pour eux, est rude

Et leurs joies bien courtes, tout au mieux.

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29 décembre 2020 2 29 /12 /décembre /2020 16:26

 

Que fais-tu là, recluse dans ce noir

Qui occulte ta divine allure ?

Je te vois et j’ai du mal à croire

Que tu sois une terrestre créature.

Tes traits ravissent l’œil qui peut les voir ;

Un vrai chef d’œuvre de la nature !

Combien il est doux, ton sublime regard

Qui donne sur une âme des plus pures.

Sa profondeur est tellement rare,

Qu’elle donne le vertige à coup sûr.

Ta beauté, digne d’une œuvre d’art ;

Est le produit d’une divine peinture.

Ta voix, qui évoque le son d’une cithare,

Est, pour qui sait écouter, une cure.

Qui te verrait, à la tombée du soir,

Rêverait de te servir de pâture.

Te confiner, toi la source d’espoir ?

Le sort est une véritable ordure !

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16 décembre 2020 3 16 /12 /décembre /2020 14:11

 

Ils sont rares, ceux qui méritent le blanc seing,

Parmi ceux qui viennent vers vous tout sourire ;

Chez quelques uns, les faux sourires ont déteint,

Au point d’occulter les craintes qu’ils inspirent.

 

Si vous saviez ce qui se dit dans votre dos,

Vous cesseriez de sourire à plein de gens ;

Les hypocrites sont de bien vilains badauds,

Dont les actes sont mus par la peur ou l’argent.

 

Les hypocrites ont le sourire facile,

Ils flattent pour endormir toute méfiance ;

Pour l’intérêt, ils sont obséquieux et serviles

Mais vous verraient mourir dans l’indifférence.

 

Ils sont, en général, dépourvus de talents,

N’ayant de talentueux que l’opportunisme ;

Le décideur intègre flaire leurs relents,

Celui accroc aux fleurs leur trouve du charisme.

 

Souvent médiocres, ils se constituent en clans,

Pour mieux sévir contre toute compétence

Et écarter la qualité de leur chemin,

Car contre elle, ils n’ont aucune chance.

 

Si le monde va mal, c’est bien à cause d’eux ;

Leurs intrigues n’épargnent aucun domaine.

Ils pavent vos routes de sourires mielleux,

Rassurent, puis laissent s’exprimer leur haine.

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28 octobre 2020 3 28 /10 /octobre /2020 10:23

 

La France, dont nous admirons la culture,

Le mode de vie, les coutumes et les us,

Choque en donnant à la haine, en pâture,

Notre foi, nous décevant une fois de plus !

 

A quoi sert de blesser des milliards de mortels,

En s’attaquant à ce qu’ils ont de plus sacré ?

Pourquoi provoquer de nouveau ces fidèles,

En insultant un symbole, dans leurs cœurs ancré ?

 

La liberté d’expression ne peut justifier

Autant de méchanceté gratuite.

Aucun pays au monde n’a ainsi défié

L’autre dans sa foi ; quel écart de conduite !

 

Le crime commis contre l’auteur est odieux,

Mais n’est ce pas, de loin, plus odieux encore

De blesser l’autre dans son prophète et son Dieu

Et, officiellement, assumer un tel tort ?

 

La France aurait pu se faire l’économie

De la colère de deux milliards d’êtres humains ;

Avait-elle besoin de se faire des ennemis,

Par ces temps durs où l’avenir est incertain ?   

 

Puérile provocation, que de salir

L’image d’une des trois religions du Livre !

Cela montre qu’on est capable du pire,

Ou, au mieux, qu’on est exalté, voire ivre.

 

Cette France n’est pas celle que nous aimons,

Celle des nobles valeurs universelles ;

C’est celle des lobbies qui poussent doucement

Cette grande nation vers un stérile duel.

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13 juin 2020 6 13 /06 /juin /2020 11:48

 

Que serions-nous, sans chaleur humaine,

Sans le moindre sourire complice ?

Sans étreintes, nos quêtes seraient vaines

Et nos journées d’inutiles supplices !

 

Je suis toi tout en restant moi-même ;

Nous sommes un tout indivisible.

On peut être solution ou problème,

Être utile ou être nuisible.

 

Tout est interdépendant, sur terre ;

Il appartient à chacun de choisir :

Faire partie d’un tout solidaire,

Ou chercher en vain à s’auto suffire.

 

Ne sont heureux que ceux qui ont compris

Que les fils sont plus solides, tressés ;

Ils cèdent à la pression, s’ils sont pris

Un à un, car plus facile à casser.

 

Ceux qui, mus par l’égo ou la haine,

Choisissent de faire cavalier seul,

Ont, quel que soit l’effort, de la peine

A atteindre l’horizon qu’ils veulent.

 

Tous les solitaires se ressemblent,

Dans nos villes, froides même en été ;

Livrés à eux-mêmes, leurs cœurs tremblent,

S’ils n’ont personne pour qui palpiter.

 

On peut, peut-être, vivre sans amour,

Mais on ne peut vivre sans caresses,

Or vivre seul, par les temps qui courent

C’est vivre sans la moindre tendresse.

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24 mai 2020 7 24 /05 /mai /2020 18:18

 

Le scénario actuel est digne

D’Hitchcock et de ses films d’épouvante :

Un Coronavirus comme guigne,  

Pour toute créature vivante.

 

A bien y penser, il a du mérite,

Ce fléau qui nous a mis à genoux ;

Il met la terre et ceux qui l’habitent

A l’abri de nos comportements fous.

 

Prions pour qu’il disparaisse à jamais,

Mais exprimons-lui notre gratitude ;

Grâce au confinement, désormais,

C’en est fini de nos turpitudes.

 

Tout renaît à la vie et respire,

Les océans, la faune et la flore,

Face à ça, je ne sais quoi dire,

A part merci encore et encore !

 

Bien sûr, il y a toutes les victimes

Tombées à cause de la bêtise

De ceux coupables de tous ces crimes,

Pour servir l’Ordre et ses convoitises.

 

La nature est beaucoup plus clémente

Que Big-pharma et l’Ordre des gros sous ;

Elle tuera ce virus de la honte

Et mettra leurs mortels vaccins au clou.

 

Je suis sûr que les croque-mitaines

Qui sont derrière tout ça paieront

Tout leur mépris et toute leur haine

Et qu’ils n’en récolteront pas un rond !

 

Notre « coco-vide » craint la chaleur ;

Il se retirera face à l’été,

N’en déplaise à ces calculateurs

Qui ne pensent qu’aux gains à récolter.

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3 mai 2020 7 03 /05 /mai /2020 13:15

 

Ce fléau donne à réfléchir,
Aux fous occupés à courir,
Plaçant leur égo avant tout,
Brûlant nos vies par les deux bouts.
Voici qu’en panne de solutions,
Les guides des grandes nations,
Parent aujourd’hui au plus pressé,
Pour sauver leurs vies menacées,
Quitte à sacrifier les plus vieux,
Qui n’ont que les larmes aux yeux.
Elle est bien dure, la leçon,
Infligée à ces innocents,
Qui regardent et s’interrogent,
Sur l’agenda des grandes loges,
Dont les pions se frottent les mains,
Impatients de rafler leurs gains.
Et nous autres, qu’avons-nous fait,
Pour faire les frais de leur forfait ?
Pour quel crime on nous punis,
Enfermés en rangs désunis,
Chacun confiné dans son coin,
Les yeux tristes, perdus au loin ?
Doit-on subir encore longtemps
Ce recul forcé dans le temps,
Et se regarder dépérir,
Acceptant avec le sourire
De couver intactes nos chairs,
Qu’ils ont juré d’offrir aux vers ?
Je le crois moins à redouter,
Ce covid qu’ils ont concocté,
Que leur plan très diabolique
De nous soumettre au numérique
Et de créer un nouvel Ordre
Qui donne du fil à retordre.
Ils entretiennent l’épouvantail
Qui nous retient dans nos sérails,
Telles d’impuissantes concubines,
Pour peaufiner leurs combines.
Les oligarques tendent la main
Pour nous voler nos lendemains.
Et faire de nous des guignols
Dont les vies sont sous contrôle.
N’est-il pas temps de réfléchir
Au moyen de nous en sortir ?
Si on ne compte que sur l’espoir,
Au réveil il sera trop tard 
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16 avril 2020 4 16 /04 /avril /2020 13:22

VIVE L’INSOUCIANCE !

Le bonheur est notre quête,

Disent ceux qui n’ont fait qu’attendre

Qu’un jour la vie le leur mette

Sur un plateau, pour le leur tendre.

 

Le bonheur aime l’insouciance,

De ceux qui bravent les dangers ;

Il se méfie de ceux qui pensent

Trop longtemps avant de bouger.

 

L’insouciance requiert un regard

Jeune, braqué sur l’horizon,

En quête des plaisirs rares

Et des primeurs de la saison.

 

Nous la perdons au fil des ans,

Dans les méandres des calculs

Et programmes que nous faisons

Pendant que la jeunesse brûle.

 

Le jeune âge est sans passé,

Il voit toujours la vie en rose ;

La jeunesse, toujours pressée,

Va rarement au fond des choses.

 

Tant mieux, car à trop réfléchir,

On passe à côté de ses chances,

Et on finit par trop mûrir

Puis opter pour la prudence.

 

Quand on est jeune, la forme

L’emporte sur les valeurs sûres.

Bien plus tard, nos peurs qui dorment,

Se réveillent au fil des blessures.

 

N’attendons rien de la sagesse ;

Elle ancre en nous la prudence

Et nous tient loin des prouesses,

Qu’elle dit source de souffrance.

 

Eclatons-nous, le temps vole,

Sans nous soucier des aboutissants,

La vie est une école,

Qui inflige de dures leçons.

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1 janvier 2020 3 01 /01 /janvier /2020 13:01

 

L’heure de vivre a sonné,

Attendre serait ridicule ;

Vivons la nouvelle année,

La vie se passe de calculs !

 

Une autre année déroche,

On est arrivés à sa fin ;

On entend sonner les cloches,

Le glas et même le tocsin.

 

Laissons tomber la patience

Et les vaines philosophies ;

On n’a que faire du silence,

Il faut qu’on s’enivre de bruit.

 

Nous avons eu, mes amis, tort

De cultiver la sagesse,

Au lieu de vivre, car la mort

Se nourrit de nos paresses.

 

Semons dans chaque lendemain,

Quelques rêves qui nous hantent ;

Ils s’épanouiront par nos soins,

Comme le feraient les plantes.

 

Il faut cultiver le rire ;

Ensemble, rions aux éclats,

Et si demain on doit mourir,

Que ce soit d’un rire béat !

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