16 février 2014 7 16 /02 /février /2014 22:32

images-copie-7.jpg

 

La clé de voûte d'un cœur qui aime,

Ce ne sont pas les mots qu'il fait dire,

Ni les doux regards choux à la crème,

Décochés à ceux qu'on a pu choisir.

 

Le point d'ancrage de deux cœurs épris,

Ce ne sont pas les somptueux présents

Que l'on offre, bien qu'étant hors de prix,

A ceux qui nous font perdre la raison.

 

L'ancre qui fixe le cœur à coup sûr,

Ce ne sont pas non plus les caresses,

Où l'estocade, qui vient conclure

Une nuit d'amoureuses prouesses.

 

La fusion de deux cœurs c'est le baiser,

Long, tendre, passionné et langoureux,

Qui fait fondre avant de vous griser,

Puis vous laisse affaibli mais heureux.

 

Le baiser va au devant de l'âme,

Il est cette sonde infaillible,

Par laquelle notre cœur réclame

L'essence de ceux qu'il prend pour cible.

 

Qui n'a jamais connu la profondeur

Des baisers qui donnent le vertige,

N'a aimé que d'une moitié du cœur,

Et n'a eu de la fleur que la tige.

Partager cet article
Repost0
16 février 2014 7 16 /02 /février /2014 16:14

1904158_10201513505703679_367326984_n.jpg

 

Femme, je suis pareille à une rose ;

Et comme une rose, j'exige des soins.

Si entourée d'amour, je suis en symbiose

Avec vous et peux satisfaire vos besoins.

 

On ne peut prendre ma beauté pour acquise,

Ni prétendre m'aimer puis me planter dans un coin,

A l'abri des regards et de la douce brise,

Jalousement cachée dans l'angle le plus loin.

 

M'avoir a été, pour vous, une fin en soi.

Malgré le piège de vos mots et vos sourires,

J'ai vite compris qu'il fallait mettre une croix,

Sur ce qu'il me restait encore à découvrir.

 

Votre conception de l'amour est égoïste :

Je ne suis là que pour vous aimer et servir,

Et si, au fil du temps le doute persiste,

Pour le tuer, vos regards peuvent suffire.

 

Geôlier de mon cœur, auteur de ma souffrance,

Il y a plus de douceur dans la solitude,

Que dans notre contraignante coexistence,

Et ce qu'elle m'inflige comme servitude !

 

Aujourd'hui, forte d'une longue expérience,

Compagnon de mon infortune, je vous dis :

Où vous devenez une agréable présence,

Où je livre votre souvenir à l'oubli !

Partager cet article
Repost0
15 février 2014 6 15 /02 /février /2014 18:44

index.jpg

 

Il ne faut pas m'en vouloir, si je suis jaloux ;

L'amour pour moi est exclusif.

Rien qu'à l'idée de te perdre, je deviens fou

Je grogne et sors mes griffes.

 

Celui qui gît sur la neige, entrailles au vent,

Ne mérite pas ta peine ;

Il rodait chaque nuit, jusqu'au soleil levant,

Mû par l'envie et la haine.

 

Non, je ne suis pas un monstre, rassure-toi.

Je n'ai fait que te défendre ;

Je n'avais pas le choix... C'était ou lui ou moi,

Ton cœur n'était pas à vendre !

 

J'ai longtemps battu la steppe, solitaire,

Comme un paria, sans âme sœur.

Je ne pouvais fermer les yeux et me taire

Et me laisser voler ton cœur.

 

Un loup qui s'approche de toi est un loup de trop,

Il lui faut passer sur mon corps ;

S'il veut, avec ma louve, faire de vieux os,

Il faudra qu'il me tue d'abord !

Partager cet article
Repost0
13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 18:48

531959 562593543780349 732724798 n

 

Je sens derrière certains sourires,

Parfois, malgré l'attitude amicale,

Des ondes négatives, à frémir

de malaise... à se sentir très mal !

 

La haine peut détruire son auteur,

Alors qu'il est plus facile de s'aimer.

Aimons-nous donc sans crainte et sans peur ;

Ça ouvrira pas mal de portes fermées.

 

Aimons ceux qu'on aurait voulu chérir

Mais vers lesquels on n'a fait aucun pas ;

Et ceux qui ont perdu le sourire

N'ayant connu que des gens pas sympas.

 

Aimons celui qui a causé du mal,

Et celui dont le cœur s'est endurci ;

Cela le rendra peut-être normal

Et moins enclin à causer des soucis.

 

Aimons ceux qui n'ont pas eu la chance

De croiser sur leurs chemins l'âme sœur ;

Et ceux qui n'ont connu que la souffrance,

D'être comme l'ortie au milieu des fleurs.

 

Aimons notre prochain, sans s'arrêter

Sur sa couleur ou sur sa religion ;

Aimons tous les vivants de la Terre,

Quelles que soient leurs idées, leurs opinions.

 

Aimons chacun, dans sa différence,

Sans jamais essayer de le changer ;

Si nous refusons à l'autre sa chance,

Notre humanité est en danger.

Partager cet article
Repost0
9 février 2014 7 09 /02 /février /2014 11:31

1517529_662536687147069_883508924_n.jpgGRACE A DIEU, LES FOYERS DE HAINE ENCORE AMBULANTS, ENCORE INFLUANTS, SONT UNE INFIME MINORITE'...

 

 

Plus on fait d'efforts, pour tourner la page,

Plus les tristes artisans des colonies

Montent au créneau, bouillonnant de rage,

Sapant nos chances de vivre en harmonie.

 

De vieux bourreaux ont l'outrecuidance

D'élever la voix, à chaque occasion,

Mettant à rude épreuve la patience

De notre indépendante jeune nation.

 

Silence, vous allez réveiller nos morts !

Ne suffit-il pas de les avoir tués ?

Faut-il encore attribuer des torts

A ceux que votre mission a spolié ?

 

Faute de faire amende honorable,

Ou de dire à l'Histoire pardon,

N’occultez pas notre sang sous le sable

Comme dans l’arène celui du taurillon !

Peut-on traiter d'ingrats, ceux qui se cabrent

Contre un hôte qui fait main basse

Des biens de qui l'accueille, au fil du sabre,

Puis, hardi, crie haro à la masse ?

 

Comment pouvez-vous, sans rouge au front,

Aspirer au rôle de bienfaiteurs,

Vous qui, par la terreur et par le sang,

Avez bâti sur nos corps votre grandeur ?

 

Notre humain penchant à pardonner

Un siècle d'humiliante occupation,

Ne veut pas dire qu'on a abandonné

Le droit de crier notre consternation.

 

N'utilisez pas le droit d'aînesse,

Pour injecter votre subtil venin

A nos deux innocentes jeunesses,

Qui aspirent à de beaux lendemains !

Partager cet article
Repost0
7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 22:32

securedownload (5)

 

 

Pardon, ma mère! Je ne t'ai pas vue partir,

Occupé que j'étais, à prendre pour acquis tout,

Ma force de l'âge, ton éternel sourire,

Et le mal que tu t'es toujours donné pour nous.

 

Pardon ! Comme tu n'as jamais rien demandé

En retour, pour tes larmes et tes nuits blanches,

Si les preuves d'amour qu'on dit t'avoir gardé,

Sont rares et nos étreintes moins étanches.

 

Pardon de t'avoir tout pris, jusqu'à la santé,

Et d'avoir rarement jugé nécessaire,

D'être plus perspicace, lorsque tu mentais

Sur les vraies raisons de tes rares colères.

 

Pardon d'avoir été, comme tous les enfants,

Égoïste, soucieux de mon exclusif confort ;

Pardon de t'avoir négligée au fil des ans,

Te livrant à la solitude puis la mort.

 

Pardon de n'avoir pas su comprendre à temps

Qu'en tant que maman, tu n'étais pas éternelle,

Et que l'amour qui t'était dû de ton vivant,

Ne sert à rien, maintenant que tu es au ciel.

Partager cet article
Repost0
7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 09:59

cv P11 dernière page signée

 

On souffre, quand on n'est pas rancunier.

 

A chaque coup bas on se ramasse ;

On se replie sur soi, le temps d'oublier,

Puis on pardonne toutes les crasses.

 

On puise dans sa bonté, à chaque coup,

La force de refaire confiance,

Et plus tard, un sourire, un mot doux,

Viennent à bout de toute méfiance.

 

Quand on a le cœur grand, on laisse la nuit

Emporter les griefs et les blessures,

On oublie vite les revers qu'on essuie,

Et son cœur traîné dans la sciure.

 

Les larmes des êtres bons sont sèches,

Leurs douleurs sont derrière les sourires ;

Leur générosité les empêche

De garder rancune ou de sévir.

 

Vulnérables, ils saignent en silence,

Mais se venger, ils n'y pensent jamais,

Ayant dans le cœur assez d'indulgence,

Et ne sachant rien faire d'autre qu'aimer

Partager cet article
Repost0
5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 19:59

images-copie-1

 

Il fait mauvais, restons sous la couette !

Je ne connais pas d'endroits plus sympas.

Tu verras, nous deux au chaud c'est chouette,

Beaucoup plus chouette qu'un copieux repas !

 

Je te donnerai un cours de tendresse

Et te couvrirai de brûlants câlins ;

On tuera le temps à coups de caresses...

Le temps de souffler, on sera demain.

 

Dans tes yeux je compterai les étoiles

Et cueillerai les frissons de ton corps,

On revisitera les fleurs du mal

En réinventant l'amour en plus fort.

 

Viens ! Peu importe le froid de la saison,

Peu importe la grisaille de l'hiver ;

Viens ! Aimons nous à perdre la raison,

Comme s'il ne restait que nous sur terre !

 

Et si la nuit finit un peu trop vite,

Gardons les volets clos, les yeux fermés ;

Puis, imaginons-lui une suite

Aussi douce que ton souffle léger !

 

Partager cet article
Repost0
2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 19:00

317312 572082962831745 499856226 n

 

 

Je fais un cauchemar les paupières mi-closes,

Rien autour de moi n'est comme avant ;

Les gadgets changent l'ordre des choses,

Et l'internet fait de nous des enfants .

 

Le livre est mort, tué par le net.

Nous ne lirons plus ces belles histoires,

Qui mettaient nos cœurs d'enfants en fête

Et entretenaient le rêve et l'espoir !

 

Le livre est mort, victime de l'image,

Et l'écriture souffre des fautes

Non corrigées, chez l'enfant en bas âge ;

Même la musique n'est  que bruit en notes...

 

Nous vivons stressés par d'horribles bruits

Et par le bruit allons décompresser,

Dans des boites bondées, quand vient la nuit

Où on ne s'entend même pas penser.

 

Dans nos rues l'air est irrespirable

Et force à vivre en circuit fermé,

Alors, pour survivre, le contribuable

N'a plus que les salles de gym, désormais.

 

Finis, les picnics sur l'herbe verte

Et les guitares, la nuit, en bord de mer ;

L'écosystème va de perte en perte

Et la mer a perdu ses ondes claires.

 

Les belles lettres dont les mots caressent,

Ne sont plus que courriels aux termes froids,

Et les billets doux deviennent s.m.s

Pleins de fautes, de signes et de croix.

 

Et s'il reste quelque romantique

Qui place tout son cœur dans son regard,

Les rapports n'étant plus idylliques,

Il risque de passer pour un ringard.

Partager cet article
Repost0
31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 12:35

217333 662034370480742 562710544 n

 

Vive la femme, de surcroît mûre

Comme un beau fruit en haute saison ;

Avec le temps, cette valeur sûre

Apprivoise le corps et la raison.

 

Une femme qui prend de l’âge est belle,

Elle gagne en charme et en douceur ;

Son amitié est un appui fidèle,

Qui rassure et réchauffe le cœur.

 

En mûrissant, la femme s'assagit,

Elle devient un puits de tendresse ;

Même poussée à bout elle réagit

Avec indulgence et finesse.

 

Plus elle mûrit, plus elle est intense

Dans ses colères et ses étreintes ;

La bonté de son cœur est immense

Et sa passion en tout n'est pas feinte.

 

En amour, elle est très généreuse,

Le cœur ouvert, guidant tous ses élans ;

Il suffit de peu pour qu'elle soit heureuse

Mais sait apprécier les hommes aimants.

 

Elle est cette école que, potache, on fuit,

Mais dont on apprend la valeur plus tard,

Lorsque déçus par l'école de la vie

On va pleurer dans ses bras tous les soirs.

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Eachman:
  • : RIEN DE CE QUE JE POSTE SUR CE BLOG N'EST PERSONNEL OU AUTOBIOGRAPHIQUE. CES POÈMES NE SONT QUE LE FRUIT DE L'OBSERVATION ET DE L'EMPATHIE...
  • Contact

Recherche

Liens